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Biographie: 

Albert Perler maître-chien

Que de leçons a données le meilleur ami de l’homme ! D’ailleurs, ne dit-on pas d’un splendide Berger allemand à fière allure, qu’il ne lui manque plus que la parole ? Ce n’est pas le Maître-chien du chenil du Boidamont qui va contrecarrer ces indéniables vérités, lui qui fête, cette année 2015, les 40 ans d’un élevage spécialisé dans le domaine du Berger allemand, chien de police, de l’armée, des douanes, mais avant tout, chien de compagnie par excellence….

 

Albert Perler peut être fier de ce qu’il a créé en osmose avec le meilleur ami de l’homme. Depuis tout petit déjà, il y a près d’un demi-siècle, il a grandi dans l’entourage des chiens de ferme de son papa, de gros bouviers, bâtards de leur état, mais quand attelés à la charrette, c’est avec force, intelligence et fierté qu’ils conduisaient les boilles de lait à la laiterie du village de Senèdes. En les attelant, Albert Perler rêvait déjà d’un élevage de chiens bien à lui.

 

Départ timide …

 

Pour arriver à tant de notoriété dans le domaine spécifique de l’élevage du chien Berger-allemand, il a fallu passer du rêve étoilé d’enfant à sa réalisation quasi terrestre où, en telle occurrence, chaque volupté et tant de dévouement teintés d’enthousiame ont, avec les années passantes, placé ces admirables amis de l’homme au centre de la vie d’Albert. Ainsi s’est créé, pas à pas, au travers des peines et des joies, à l’image du futur chien policier, lequel dès sa première tétée doit  montrer qu’il est calme, équilibré et surtout sans peur, un élevage de renom, celui du Boidamont, qui fête aujourd’hui, rappelons-le, 40 années d’existence, témoignant d’une passion sans faille. Ne dit-on pas, d’ailleurs, dans le milieu des BA que les chiens, c’est toute sa vie à Albert et que les plus érudits dans le dit milieu s’accordent à penser que le Maître-chien Albert s’entend mieux avec ses chiens qu’avec certains humains. Confronté même aux affres de son parcours professionnel, n’a-t-il pas pensé souvent que plus il connaissait certains personnages de la hiérarchie, plus il aimait ses chiens !!!

Notoriété et savoir-faire indiscutables…

 

En outre, un élevage, c’est comme la vie d’une entreprise, il faut savoir rester compétitif sur le marché. Dès lors, il convient de noter qu’Albert a toujours su s’adapter à l’évolution de la technique éducative. Ainsi, souligne-t-il, à l’époque de ses débuts, les chiens étaient jugés plus facilement sur leur caractère, un tantinet agressif, et le chien qui en possédait le plus remportait le plus souvent la palme aux yeux des juges d’antan….

 

Actuellement, l’élevage et l’éducation du chiot sont devenus un art, un art de vivre surtout puisqu’en plus du caractère inné du BA, il faut mettre l’accent, en le dressant, sur sa sociabilité et c’est tout un savoir-faire que l’on n’acquiert qu’avec l’expérience et notre Maître-chien Albert en connaît tous les registres.

 

Qu’à titre d’exemple, que le Berger-allemand soit, dès son plus jeune âge, dressé pour les multiples tâches variées que l’on pourra lui confier, il n’en reste pas moins que sa vie sociale reste primordiale pour en faire un chien équilibré, vigilant, docile, courageux doté d’une fidélité sans faille. A ce sujet, si l’on parlait du « Lion » Leck à Albert aujourd’hui, sous son air quelque peu bourru, le cœur tendre d’Albert, connu de tous, referait immédiatement surface et des larmes perleraient à ses yeux dans lesquelles on pourrait lire en transparence toutes les joies et les peines d’une vie partagée avec un vrai fidèle ami à quatre pattes, lequel, tout au long de son existence ne l’a jamais trahi….

 

Une anecdote inoubliable….

 

Mais il y a dans toutes ces heures de dressage que l’on peut calculer en jours, en mois, en années, une anecdote qu’Albert n’oubliera jamais…

 

Cela se passait au Liechtenstein…. Albert, accompagné pour la circonstance de son ami Joseph Rappo, était parti, comme à son habitude, honorer de sa présence un grand concours à l’étranger. Il avait préparé au mieux et avec tout le sérieux qu’on lui connaît une chienne pour l’épreuve de courage…. Arrivé au moment crucial, celui du lâcher, alors que la chienne manifestait sans aucun doute l’envie d’en découdre avec le piqueur du lieu, qui l’attendait quelque peu surpris par tant de fougue qu’il lisait dans son comportement, la chienne bandant ses muscles s’élança droit devant comme portée par le vent….

 et son corps, à l’image d’une flèche filant à sa cible, semblait comme suspendu dans l’air… C’est alors que le piqueur de céans s’arc-bouta, sentant la violence d’un choc imminent… Ce ne fut qu’un souffle, la chienne en pleine course déjoua quelque peu l’obstacle que dessinait le piqueur et continua son chemin imprévisible pour aller plus loin, contre toute attente, dans un champ avoisinant mordre une vache qui paissait en toute quiétude et qui n’en revenait pas bien, ce d’autant plus, que d’un œil désintéressé, elle observait le concours entre deux broutages intéressés…Ce fut bien sûr la surprise générale teintée d’hilarité retenue…

 

Tant de travail de préparation, d’abnégation, d’espoirs envolés d’un seul coup et pour la chienne, toute penaude quand même, ce fut sa première et dernière crise contre l’autorité en tant que future chienne policière même si dans le moment elle a pensé en mordant, et c’est un comble, « Mort aux vaches ! »

 

 

De sincères remerciements…

 

Les chiens, Albert les a placés au centre de sa vie et ils le lui ont bien rendu….

 

Fort de cette pensée, qui, somme toute, n’est qu’une constatation devenue religion, Albert Perler a bien évidemment, en cette année de Fête, à l’image de noces d’émeraude et à juste titre, une pensée très émue et des remerciements sincères à adresser à toutes celles et ceux qui l’ont aidé et secondé durant ce long parcours de 40 années….Il serait trop nombreux à les nommer tous, autant ne pas le faire de peur d’en oublier certains… Si l’élevage du Boidamont jouit d’une telle renommée, aujourd’hui, c’est un peu beaucoup, passionnément grâce à cette camaraderie de tous les jours, du bouche à oreille prodigué par les vrais amis, ceux qu’Albert a le plaisir de côtoyer le mercredi de chaque semaine au club du BA et qui assurent ainsi la pérennité de cette race si particulière et majestueuse….

 

Pour conclure, ce n’est qu’à raison qu’Alexander Pope a dit que

 

 « l’histoire est remplie de plus d’exemples de fidélité concernant les chiens que les hommes… » 

 

En hommage à Albert…

 

Son ami Hervé S.

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